Depuis le début de la crise Covid, on a beaucoup parlé des personnes fragiles, des personnes les plus âgées. Autre face de la crise, les média révèlent depuis quelques semaines à quel point le monde étudiant est en tension. Marre de rester chez soi à mater les vignettes verdatres de Zoom ou de Teams. Cette semaine au Miroir des sciences, nous ouvrons notre antenne aux étudiants. Ils sont avec nous ce matin, en ligne ou en studio et nous parlons avec eux de leur vie et de leurs rêves au 21ème siècle. avec la chronique de Damien Bouëvin, fondateur du biolab de Grenoble, Nemeton, et ambassadeur de la Biennale des villes durables.
OVNI ? #6 février 2021
En 2017, le passage d’un étrange bolide dans notre système solaire mettait les astronomes en émoi, au point que certains y ont vu le signal d’une vie extraterrestre, rappelle l’Agence France presse à l’occasion de la parution d’un essai du directeur du département d’astronomie de l’Université Harvard. Celui-ci est formel : il ne peut s’agir que d’une « sonde propulsée par une civilisation extraterrestre »
Oumuamua, qui signifie, en hawaïen, « le messager venu de loin et arrivé le premier », c’est le nom de ce qu’on peut bien désormais appeler un OVNI : un objet volant non identifié.
Quarante jours après sa découverte, il disparaît des écrans. Laissant dans le ciel la trace épaisse de son mystère.
Et voilà nos astronomes tels le professeur Calys, dans les aventures de Tintin, face à son étoile mystérieuse. Ils ne savent plus : c’est un cigare ?! non, c’est un disque, un fressbee !! oui mais pour avancer si vite, il faudrait qu’il soit comme une voile solaire très fine. « Mais une voile plate se déchirerait ou se chiffonnerait vite en tournant aussi vite. Un objet creux pourrait être plus solide. Pour le quotidien suisse Le Temps, c’est sur, dans les deux cas, le matériau devrait posséder des caractéristiques qui relèvent de la science- fiction.

A la recherche de la valorisation #6 février 2021
Nous recevons Isabelle Chéry, responsable du service valorisation de Grenoble INP – UGA, et Gaëlle Calvary, qui pilote la politique de valorisation de Universite Grenoble-Alpes et de Grenoble INP. Elles publient « La valorisation de la recherche publique : éléments fondamentaux sur le processus de transfert », avec le réseau Curie.
Elles dialognent avec Eric Pierrel, président de la French Tech Alpes.
Nous avons aussi, par téléphone, Antoine Musy, responsable des collections du Musée de la résistance et de la déportation à Grenoble; Le Musée vient de lancer une collecte participative pour compléter sa collection déjà riche de 8000 pièces avec des objets du quotidien ayant appartenu à ceux qui ont connu la période de la Seconde Guerre mondiale.
Rafael Varella chronique la quête sur l’ordinateur quantique, après les annonces spectaculaires du gouvernement sur le soutien à ce secteur.
Des objets de la seconde guerre mondiale #6 février 2021
Le Musée de la résistance et de la déportation de l’Isère vient de lancer une collecte participative pour compléter sa collection déjà riche de 8000 pièces avec des objets du quotidien ayant appartenu à ceux qui ont connu la période de la Seconde Guerre mondiale. Pour en parler, nous sommes en ligne avec Antoine Musy, chargé des collections au musée.
Le jeu vidéo est-il de l’art ? #23 janvier 2021
La chronique de Simon Chupin :
dans cette chronique, je vais revenir sur une question que nous pouvons entendre souvent dans le milieu du jeu vidéo : “Le jeu vidéo est-il de l’art ?” ; et avec cette question, je vais tenter de revenir un peu sur l’histoire de cette question “C’est quoi l’art?”
Étienne Souriau, était un philosophe français et professeur d’université qui a travaillé à classer les arts en fonction de leurs caractéristiques. Cette approche s’inscrit dans l’étude de l’esthétique, la science du beau. De nombreux chercheurs ont essayé de cataloguer les créations humaines. Un peu plus d’un siècle avant, un autre philosophe bien connu donnait lui aussi sa propre vision de l’art, avez-vous une idée de qui peut-il s’agir ?/
Lire la suite « Le jeu vidéo est-il de l’art ? #23 janvier 2021 »Ca chauffe dans les Alpes #23 janvier 2021
Du 25 janvier au 3 février 2021 a lieu à Grenoble le colloque « Adaptation et Atténuation. Action climatique dans les territoires », qui se penchera sur la question de l’adaptation de la société au changement climatique. Destiné aux acteurs et actrices qui préparent et mettent en oeuvre cette adaptation, il laissera néanmoins une part notable à des événements « grand public » qui mêleront science et arts. Sébastien Berger reçoit, pour en parler, trois des artisans de cet événement : Céline Lutoff, Pascal Servet et Heiko Buchholtz. Et Simon Chupin, dans sa chronique, revient sur une question récurrente dans le milieu du jeu vidéo : “Le jeu vidéo est-il de l’art ?”. Une émission de RKS réalisée par Marie.
UIPP : un siècle vert ? #16 janvier 2021
Nous sommes au téléphone avec Eugénia Pommaret, Directrice de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP). On stigmatise souvent les industriels comme de gros pollueurs, j’ai trouvé qu’il y avait donc là une étrangeté, voire une bizarrerie, à rapprocher dans l’acronyme d’un syndicat professionnel la notion d’industrie et celle de nature.
L’UIPP compte 19 membres, industriels des produits phytosanitaires ». Certain les perçoivent comme de méchants chimistes prêts à tout pour refourguer aux agriculteurs les pires fonds de sauces de leurs laboratoires ; Pourtant, ils s’engagent « avec l’ensemble de la filière agricole à garantir une agriculture moderne, innovante et respectueuse de la santé et des ressources naturelles ».
« En réduisant les pertes dues aux maladies des cultures, moisissures, mauvaises herbes ou insectes ravageurs, la protection des plantes sécurise les récoltes des agriculteurs depuis l’Antiquité » rappelle le site web de l’UIPP.
Au vu des nouvelles technologies, des défis de demain mais aussi de l’opinion de la population sur certains types de produits, comment voyez-vous votre profession et les produits phytosanitaires dans 30 ans ?
JWST : Les ingénieurs, plus forts que les artistes ?
Vous saviez déjà que le projet de nouveau réacteur nucléaire EPR en construction depuis plus de 10 ans en Normandie a largement dérapé dans son planning comme dans son budget. « 19 milliards d’euros contre 3,5 prévus initialement », rapportait l’été dernier le quotidien Ouest-France, d’après les calculs de la Cours des comptes. Mais ce n’est pas le seul grand projet qui dérape.
Il y a 30 ans, le 1er décembre 1990, deux ouvriers, l’un britannique et l’autre français, se serraient la main dans une ouverture de roche sous la Manche. Leur salut symbolisait ce qui allait devenir le fameux Eurotunnel, reliant définitivement les froggies aux rosbifs. Il est bien temps d’en parler à l’heure du Brexit. De 4,5 milliards d’euros annoncés en 1986, le fameux tunnel aurait finalement couté à 15 milliards, d’après l’encyclopédie Universalis.
Autre exemple, tout à fait d’actualité celui-là, le James Web Space Telescope, qui doit scruter le ciel à la place du télescope Hubble est aussi un projet qui dérape. Il « devait initialement être lancé en 2007 » rappelait le mensuel Ciel & Espace en juillet dernier alors que la Nasa annonçait un lancement désormais programmé en octobre 2021. « Le plan initial prévoyait un budget de 500 millions de dollars », d’après Le Monde. On est aujourd’hui à 10 milliards.
Tout cela est bien la preuve que les ingénieurs savent nous faire rêver tout autant que les artistes. Mais ils sont plus fort que ces derniers pour nous convaincre de maintenir leurs salles ouvertes.
Explorer la sculpture par le geste #16 janvier 2021
L’artiste Pauline de Chalendar a détourné une œuvre de Jean-Baptiste Carpeaux à l’aide des technologies d’une jeune société grenobloise du numérique, baptisée ISKN/AMI. Elle donne à voir l’œuvre de Carpeau dans toute son intimité et le spectateur l’explore à sa guise, sous tous les angles. Pauline de Chalendar est sur Radio RKS (97,0 FM). RKS
Elle dialogue avec timothee jobert de la société ISKN/AMI à propos de cette technologie prêtée à Pauline de Chalendar.
Complice attitré de l’émission, Damien Bouevin, fondateur de Nemeton – Le Biolab de Grenoble livre l’ébauche d’un projet art-science au sein de son association.
Enfin Eugénia Pommaret, directrice de l’ Union des Industries de la Protection des Plantes (UIPP) évoque l’agriculture à l’horizon de 30 ans. Les industriels des produits phytosanitaires s’engagent « avec l’ensemble de la filière agricole à garantir une agriculture moderne, innovante et respectueuse de la santé et des ressources naturelles ».
Pour l’Ebauchoir, Pauline de Chalendar a bénéficié d’une résidence au sein de l’Atelier Arts-Sciences de Grenoble.
Quand l’intelligence artificielle produit de l’art #9 janvier 2021
La chronique de Rafael Varela :
Le nombre de choses que les machines peuvent faire plus rapidement et mieux que nous, humains, augmente chaque jour qui passe. Ce phénomène est beaucoup plus souvent décrit sur ses aspects négatifs.
Qui n’a jamais entendu dire que l’intelligence artificielle est le vilain responsable pour la suppression de l’emploi, pour le marketing de masse, pour la collecte des données personnelles…Beaucoup craignent que l’IA dépasse et remplace l’humain.
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