Nous sommes au téléphone avec Eugénia Pommaret, Directrice de l’Union des industries de la protection des plantes (UIPP). On stigmatise souvent les industriels comme de gros pollueurs, j’ai trouvé qu’il y avait donc là une étrangeté, voire une bizarrerie, à rapprocher dans l’acronyme d’un syndicat professionnel la notion d’industrie et celle de nature.
L’UIPP compte 19 membres, industriels des produits phytosanitaires ». Certain les perçoivent comme de méchants chimistes prêts à tout pour refourguer aux agriculteurs les pires fonds de sauces de leurs laboratoires ; Pourtant, ils s’engagent « avec l’ensemble de la filière agricole à garantir une agriculture moderne, innovante et respectueuse de la santé et des ressources naturelles ».
« En réduisant les pertes dues aux maladies des cultures, moisissures, mauvaises herbes ou insectes ravageurs, la protection des plantes sécurise les récoltes des agriculteurs depuis l’Antiquité » rappelle le site web de l’UIPP.
Au vu des nouvelles technologies, des défis de demain mais aussi de l’opinion de la population sur certains types de produits, comment voyez-vous votre profession et les produits phytosanitaires dans 30 ans ?
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