Les météorites. Il en pleut sur nos têtes près de 20 000 tonnes chaque année. Quand je dis sur nos tête, fort heureusement on ne connaît pas de cas de décès d’humain du à la chute d’une météorite. La plupart du temps, ce sont des poussières dont celles de plus d’1 millimètre peuvent donner lieu aux étoiles filantes, brulées qu’elles sont par le frottement de l’air lors de leur entrée dans l’atmosphère.
On estime qu’il ne tombe que 5 tonnes par an de météorites dont la masse est supérieur à 1 kilo. Cest précisément pour tenter de récuper une bonne partie de ces quelques 5000 météorites, que les scientifiques ont lancé le réseau Fripon. Près de 100 caméras, réparties sur le territoire français avec quelques extensions en Europe, surveillent le ciel et seront bientôt capables de donner aux chercheurs les coordonnées des points d’impacts. Ceux-ci n’auront plus qu’à se précipiter pour récolter de précieux cailloux venus de l’espace et qui nous en disent beaucoup sur l’origine de notre système solaire.
`Nous sommes ce soir avec Sylvain Bouley, planétologue, ou pourrait on dire chimioplanétologue, qui a monté, avec Brigitte Zanda, du Muséum national d’histoire naturel, le fameux réseau Fripon.
En fin d’émission nous rencontrons Sophie Grisolia, muséographie qui a coordonné l’exposition « Météorites : entre ciel et terre » actuellement au Jardin des plantes, à Paris
Ce n’et pas une mais deux émissions que je vous propose sur les météorites :
Aujourd’hui, donc PILE : la parole à Sylvain Bouley sur le réseau Fripon, avec un contrepoint de Sophie Grisolia, sur l’exposition. Lors d’une prochaine émission FACE : le détail du travail de l’exposition avec Sophie Grisolia et un contrepoint de Sylvain sur la recherche participative et la collecte des météorites.
- Le miroir des sciences, une émission de François Legrand réalisée par Rémy Drugeon.
- Illustrations musicales : Lucy inThe Sky With Diamond (The Beatles) – Sonate au Clair de lune (Claude Debussy)
- Génériques : Bonobo
- Merci à Lola Melkokian et Samya Ramdane (MNHN), ainsi qu’à Cécile Pérol (U-Psud) pour la préparation et les contacts presse
Le Miroir des sciences 
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