[A France Bleu Isère, avec Vanessa Lambert, le 24 janvier 2023]
Et aujourd’hui, le personnage grenoblois dont vous nous parlez … parcourt le monde depuis plus de 20 ans.
Véronique Péquignat est une sorte de globe-trotter. Sa mission, celle qu’elle a accepté et qu’elle remplira encore jusqu’à la retraite, dans quelques mois (heureuse femme !) : attirer les entreprises pour qu’elles s’installent quelque part entre La Mure et Chambery.
Ben ça c’est facile si on aime la montagne.
Pow pow pow, comme vous y allez ! Un investisseur, il vient pour faire du business, pas que du ski !!
Attirer une entreprise de services, qui va loger dans une tour de bureau, c’est une chose. Mais quand il faut préparer l’accueil d’une usine, c’est une autre paire de manche, Véronique peut vous l’assurer !!
Tout est soigneusement examiné : liaisons routières, desserte ferroviaire, alimentation en eau et en électricité, sécurité sismique, parasismique, bandes passantes des communications numériques sécurisées et, bien sûr, capacité de recruter sur place une main-d’œuvre bien qualifiée.
Et il ne faut jamais sous-estimer le facteur humain
Selon Véronique Péquignat, « c’est le petit plus qui peut faire basculer une décision ». Les trompettes de la renommée ne sont pas toujours mal embouchées, contrairement à ce que disait Brassens !
Véronique se souvient de sa rencontre avec deux américains, lors d’un voyage en Chine : quand elle leur explique qu’elle vient de Grenoble dans les Alpes françaises, ils lui me répondent : « Grenoble, c’est la ville qui est à côté de Pont De Claix ? » Il s’avère qu’ils travaillaient chez Becton Dickinson, dont l’usine pontoise produit chaque jour un million de seringues en verre pour les plus grands laboratoires pharmaceutiques. Eh bien dans la tête de ces deux personnes, la route de l’Europe passe nécessairement par Le Pont-de-Claix.
Mais Véronique est spécialisée dans la microélectronique.
Oui, l’Agence Grenoble-Alpes regroupe l’Office de tourisme, le bureau des congrès et les 8 équipiers de Invest in Grenoble-Alps. Dans l’équipe, chacun connait particulièrement un secteur d’activité. Pour Véronique, c’est effectivement l’électronique. C’est ainsi qu’elle se rend aux quatre coins du monde, dans les plus grandes conférences du domaine dans l’espoir de décider les décideurs à choisir l’une des communes du grand Grenoble pour implanter leur prochaine usine, en ville, à la campagne, en plaine ou bien en pleine montagne.
Véronique est ingénieure en électronique ?
Après un bac scientifique, -il faut dire que presque tout le monde est prof de maths dans la famille Pequignat !, elle opte pour Science Po, en 1983. Elle travaille d’abord comme documentaliste, mais elle se sent à l’étroit dans sa bibliothèque d’Echirolles. En 2000, elle saute le pas, rejoint les équipes du territoire et commence à parcourir les sillons de la microélectronique. Sans être ingénieure, elle assume pleinement son gout pour la techno ; Depuis lors, elle cherche et trouve des projets pépites à rapporter à Grenoble.
C’est toute une vie à l’interface entre les relations publiques et la technologie la plus pointue, la plus absconde, ces petites puces bien cachées dans nos smartphones et nos voitures.
Véronique Péquignat, pilier de l’équipe Invest In Grenoble Alps et connue comme le loup blanc dans le microcosme de l’électronique mondial.
Une étoile de plus au firmament des fiertés iséroises !!
Le Miroir des sciences 
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