Aujourd’hui, je vais intituler cette chronique « De King-Kong à La planète des singes, comment va notre tête ?» ou plutôt « De King-Kong à La planète des singes, le cerveau comment ça marche? »
Pour commencer cette chronique, je vous propose d’aller au Museum d’histoire naturelle voir l’exposition « Sur la piste des grands singes » bien sûr on en profite par la même occasion pour aussi aller à la grande galerie. Cette exposition sur nos cousins comprend cinq parties :Les trois premières présentent les six espèces de grands singes sous l’angle de leurs caractéristiques morphologiques, de leur évolution et de l’histoire des sciences. C’est-à-dire : Qui sont les grands singes? Sont-ils vraiment nos cousins? quels ont été nos rapports avec eux? On apprend entre autre à différencier les chimpanzés des bonobos et ces derniers sont bien à la hauteur de leur réputation mais là je m’égare…La quatrième partie qui est le cœur de l’exposition, nous plonge dans une forêt où nous découvrons la façon de vivre au quotidien des grands singes dans leur environnement : c’est-à-dire vivre en groupe ce qui nécessite une organisation de la société ou pas, construire un nid pour se reposer dans les arbres comme pour les orangs-outangs ou au sol comme les gorilles, communiquer et plus on vit en société plus on doit communiquer et les orangs-outangs sont les moins bavards, la séance d’épouillage pour apaiser les tensions, la recherche de la nourriture, et bien sûr la recherche de partenaires avec plus si affinités…Enfin King-Kong doit faire ses preuves pour avoir accès aux belles et tant qu’il est protecteur il a l’exclusivité des faveurs de son harem. Mais ce cher « Brassens » qui nous chantait « Que le gorille est un luron Supérieur à l’homm’ dans l’étreinte » et bien non, pas du tout du tout mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet… J’ai appris que pour une même espèce, il existe ce que l’on appelle les comportements culturels. Ce terme désigne des savoirs et des pratiques qui ne sont pas partagés par tous les individus d’une même espère, qui diffèrent d’un groupe à l’autre et se transmettent de génération en génération comme par exemple l’automédication dans des communautés de chimpanzés en Ouganda, ça c’est Cheeta. La cinquième partie illustre les menaces qui pèsent sur eux enfin c’est surtout l’homme qui restreint de plus en plus leur habitat naturel, les braconne. L’exposition se termine en proposant des actions à mener pour participer à leur sauvegarde. L’exposition nous offre tout d’abord des jeux nous apprenant donc à différencier les grands singes, présente des squelettes mettant en avant des différences morphologiques. Ensuite c’est l’utilisation des grands singes à partir du XVIII siècle par les humains dans les zoos qui est présentée. Cette exposition continue par une immersion dans la forêt tropicale agrémentée de sons d’ambiance et où on peut aussi faire des grimaces, si si c’est une activité alors autant en profiter. C’est donc « Sur la piste des grands singes » au Muséum d’histoire naturelle et c’est jusqu’au 21 mars. Et les grands singes ne sont pas à l’honneur uniquement au Muséum d’histoire naturelle mais également dans la revue scientifique « Nature ». Une publication en date du 29 février indique que certaines communautés de chimpanzés utilisent des pierres non seulement comme outils mais également comme des objets participant à des rites comme la construction de kern aux pieds d’arbres déterminés, je fais plus que simplifier le résultat, l’article développe toute la méthodologie utilisée ainsi que les résultats. Une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Saint-Etienne qui a donné lieu à une publication en date du 1er mars 2016 montre que les bonobos sont capables de reconnaître la voix d’un congénère, même après plus de cinq années de séparation. La vie sociale complexe des bonobos exige de grandes capacités d’interaction avec autrui. Se souvenir de “qui est qui” est important, parfois même vital. Tout cela est tout à fait passionnant et promet certainement de nouvelles découvertes nous rapprochant toujours un peu plus de nos cousins.
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